Altaplana, world of Francois Schuiten and Benoit Peeters

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Samaritaine (la)

La Samaritaine est un grand magasin de Paris, France, situé dans le premier arrondissement. La station de métro la plus proche est Pont-Neuf. Il est actuellement la propriété de LVMH, un fabricant de produits de luxe. Le magasin, qui fonctionnait à perte depuis les années 1970 1970, a finalement été fermé en 2005 car le bâtiment ne répondait pas aux normes de sécurité. Les plans de réaménagement du bâtiment ont connu de longues complications, car les représentants des fondateurs du magasin se sont disputés avec les nouveaux propriétaires, LVMH, au sujet de l'avenir du bâtiment en tant que grand magasin ou en tant que projet à usage mixte. En 2010, il a finalement été annoncé qu'une entreprise japonaise avait été choisie pour réaménager le bâtiment en une combinaison d'hôtels, d'appartements et de bureaux, avec une petite composante commerciale 1).

Le magasin a été ouvert pour la première fois en 1869 par Ernest Cognacq et Marie-Louise Jaÿ, sa femme et accessoirement la première vendeuse de vêtements au Bon Marché, un grand magasin concurrent. Cognacq commence son activité en vendant des cravates sous un parapluie sur le Pont Neuf, puis prend un local rue de la Monnaie, démarrant à petite échelle avec une toute petite boutique. Dès 1900, le couple décide d'agrandir son entreprise et donne naissance au grand bâtiment que l'on connaît aujourd'hui, les “Grands Magasins de la Samaritaine” (voir : La_Samaritaine ).

S'inspirant des méthodes commerciales d'Aristide Boucicaut à celles du Bon Marché, Ernest Cognacq a puisé à diverses sources pour organiser le grand magasin idéal (et idéalement géré). Cognacq organise la Samaritaine comme une collection de magasins individuels, chacun dirigé par de véritables “ petits patrons ” qui opèrent de concert mais de manière autonome 2).

Le nom La Samaritaine (“ la Samaritaine ”) vient d'une pompe hydraulique installée près du Pont Neuf, qui a fonctionné de 1609 à 1813. Sur la façade de la pompe figurait un bas-relief doré représentant la Samaritaine puisant de l'eau pour Jésus au puits, comme le décrit le quatrième chapitre de l'évangile de Jean. Le stand original de Cognacq se trouvait sur l'ancien emplacement de cette structure 3).

La Samaritaine figure dans le deuxième album de Revoir Paris.

1) , 2) , 3)