Altaplana, world of Francois Schuiten and Benoit Peeters

Encyclopédie impossible et infinie du monde créé par Schuiten & Peeters

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Maison imaginaire

Maison imaginaire (Imaginary House) est un remarquable projet de restauration du Maison Autrique , élaboré par François Schuiten et Benoît Peeters, et très joliment décrit dans un livre des mêmes auteurs.

Il semble que le processus ait ouvert un Passage au Monde Obscur dans le grenier du bâtiment, où l'on peut trouver une exposition sur le travail de Axel Wappendorf.

La cuisine et la buanderie

La cuisine et la buanderie Les visiteurs sont invités à descendre au rez-de-chaussée, à la cave et à explorer la cuisine ; un espace remarquablement bien conservé qui vous ramène à une époque révolue.

La cuisine a été équipée d'une grande quantité de casseroles, de poêles et de poêlons. C'est comme si tous les repas qui ont été préparés ici au fil des ans avaient laissé leur empreinte. La cuisine retrouvera sa gloire d'antan lors de soirées avec des dîners à thème et des festins culinaires, dans un cadre intime.

Dans la buanderie, des linges et des vêtements sont suspendus au plafond, comme s'ils étaient mis à sécher. Sur les tissus, nous voyons l'apparence des hommes et des femmes qui les ont portés, fins comme un filigrane. Nous entendons le bruit de l'eau qui coule, de la lessive qui se fait et de la vapeur qui s'échappe.

Le rez-de-chaussée

Le rez-de-chaussée est resté presque entièrement dégagé. La première pièce sert d'entrée et abrite la librairie. Les visiteurs peuvent prendre place dans l'ancien fumoir et consulter un livre ou un magazine. Sur les murs sont accrochés des tableaux et des photos qui ont un rapport avec la Maison Autrique ou sa restauration.

Le premier étage

L'ancien salon de la famille Autrique est devenu la bibliothèque.

Les visiteurs peuvent s'asseoir à la table et feuilleter les grands livres qui racontent l'histoire des métamorphoses de la maison Autrique, en différentes langues.

Un cadre est accroché à l'un des murs. A intervalles réguliers, il se transforme en écran de cinéma. Un petit film sonore, mais sans voix, mêle des images de la Maison Autrique à des images de Bruxelles au début du siècle dernier et des images des nombreux chantiers qui ont bouleversé l'aspect de la ville. On y perçoit les échos des guerres, de la fièvre moderniste, de l'Expo 58, de la démolition de l'Hôtel de Ville… On y voit aussi des images de Brüsel, miroir de Bruxelles qui connaît un bouleversement encore plus grand…

A côté de la bibliothèque se trouve la chambre à coucher, occupée principalement par un grand lit double, sur lequel on voit l'image d'un homme endormi. La chambre évoque les souvenirs de nuits passées et nous montre un monde métaphorique entre le sommeil et l'éveil.

Au fond, la salle de bains

Cette pièce n'est pas accessible, mais les visiteurs peuvent jeter un coup d'œil par la porte entrouverte. A l'intérieur, on trouve une baignoire et la silhouette d'une jeune femme…

Le deuxième étage

L'atelier de Augustin Desombres (1869 - 1912 ?)

Des recherches récentes ont montré que le peintre français Augustin Desombres, qui fut l'élève de Gérôme, a passé les dernières années de sa vie à Schaerbeek, travaillant dans cet atelier. Une collection de ses peintures, dessins et tableaux a été retrouvée dans la maison, ainsi qu'un court film muet dont l'auteur est inconnu. La gigantesque caméra dans la pièce adjacente lui appartenait également.

La salle des cartes

En hommage à Eugène Autrique et à sa passion pour la cartographie, cette salle a été aménagée pour situer la Maison Autrique dans l'environnement de Schaerbeek et de Bruxelles, en collaboration avec l'Institut national de géographie.

Le grenier d'Axel Wappendorf

Un autre occupant inhabituel de la Maison Autrique est Axel Wappendorf, inventeur et rénovateur de véhicules. Il semble qu'il ait passé plusieurs années à travailler dans le grenier. Une grande collection de dessins, de modèles et de prototypes de ses différentes inventions et les restes de sa vaste bibliothèque ont été rassemblés dans l'espace où ils ont été inventés. Il est dommage que les meilleurs engins, sur lesquels s'est bâtie la réputation de l'inventeur, n'aient pu être retrouvés.

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